Collection : Les Pères dans la Foi
En 378, Ambroise, évêque de Milan, perdait son frère bien-aimé Satyre. Ce malheur nous vaut deux admirables textes qui unissent l'art achevé des Consolations antiques et l'espérance chrétienne de la résurrection des morts.
Dans une première oraison funèbre, prononcée lors des funérailles de son frère, Ambroise laisse éclater la douleur que ressent tout homme lorsqu'un être cher lui est arraché. Une semaine plus tard, il prononce sur la tombe un discours plus apaisé, une méditation sur la mort et la résurrection qui n'efface pas la douleur mais l'adoucit dans l'espérance des retrouvailles.
La douleur d'un frère, la consolation d'un pasteur : ce sont ces deux faces d'une méditation sur la mort, poignante de sincérité et remplie d'espérance, que ces deux oraisons funèbres offrent au lecteur moderne. Elles n'ont rien perdu de leur actualité, car le drame qui fut à leur origine (la perte d'un être aimé) est toujours le lot de notre humanité.
Traduction de M. Bonnot et D. Marianelli
Introduction, notes et guide thématique de D. Marianelli
Référence du texte original :
Ambroise de Milan - Sur la mort de son frère
IVe siècle(s) - Texte original en latin - De excessu fratris - CPL 157 - Edition originale :Biblioteca ambrosiana 18, p. 24-158
Traducteur(s) : M. Bonnot - Réviseur(s) : D. Marianelli
2002, 136 p.
ISBN 2-908587-47-5
14 €
Provisoirement épuisé