Collection : Les Pères dans la Foi
Le concile de Chalcédoine proclama en 451 que le Christ était une personne en deux natures (c’est-à-dire vrai Dieu et vrai homme). Cette définition ne fit pas l’unanimité : des Eglises en Egypte et en Syrie la refusaient. Au VIIe s., devant l’invasion arabe, le patriarche de Constantinople fait un geste vers ces Eglises : on dira que le Christ n’a qu’une seule volonté. Que faire, dans ce contexte, de la prière du Christ lors de son agonie à Gethsémani : « Père, que ta volonté soit faite et non la mienne » ? Pendant dix ans, le moine byzantin Maxime s’attelle au problème, et démonte les fausses démonstrations de la doctrine de l’unique volonté. En méditant sur l’agonie de Gethsémani, il fait apparaître peu à peu, dans de courts traités traduits ici pour la première fois, que le Christ, loin de se soumettre servilement à une volonté divine supérieure, a voulu librement nous sauver par la Croix, en accordant sa volonté d’homme à sa volonté de Dieu.
Maxime, et avec lui le pape Martin Ier, donnera sa vie pour affirmer l’existence de cette volonté humaine du Christ, que le 3ème concile de Constantinople reconnaîtra en 681.
Introduction de F.-M. Léthel
Biographie, traduction, index, guide thématique et glossaires de M-H. Congourdeau
1996, 216 p.
ISBN-13: 978-2-908587-25-8
(ISBN-10: 2-908587-25-4)
15 €
Provisoirement épuisé